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Pour ce qui est de l’expertise catastrophe naturelle, les interlocuteurs peuvent se demander comment cette dernière se déroule et aussi, quels sont les recours des assurés dans ce genre de situation. Qui dit sinistre, en général, dit perte. La principale préoccupation de l’assuré reste d’avoir un remboursement qui soit juste. Il est donc normal de mettre en doute le rapport d’expertise de l’expert de l’assureur lorsque ce dernier ne semble pas conforme aux yeux de l’assuré.
Le cadre du rapport d’expertise catastrophe naturelle
Pour faire une contre-expertise dans le cadre d’une catastrophe naturelle, il vaut mieux passer par les mains d’un expert. L’expert ici est nommé « expert d’assuré », et il existe des experts qui sont spécialisés dans l’évaluation des catastrophes naturelles. L’expertise catastrophe naturelle évoquée vient contredire le rapport d’expertise rédigé par l’expert de l’assureur. L’expertise catastrophe naturelle est établie pour remettre de l’ordre dans l’égalité entre l’assureur et l’assuré. Elle se fait sur demande de l’assuré qui proteste contre le rapport d’expertise de l’assureur. Les raisons diffèrent selon le cas. L’assuré peut juger que le rapport d’expertise omet certains faits ou que le montant de l’indemnisation ne lui semble pas juste. L’expert d’assuré intervient alors de façon partiale pour remettre les choses en perspective en prenant en compte les doléances de l’assuré. Pour information, le rapport de contre-expertise catastrophe naturelle relate les circonstances du sinistre, la liste des biens détruits, la valeur des biens, les mesures qui ont été préconisées ou non, ainsi que les modalités de remises en état.
Faire appel à un expert : à partir de quel montant d’indemnisation ?
Dans le cadre d’une expertise catastrophe naturelle, il est important pour les parties en présence de signaler le sinistre dès la survenance pour pouvoir prétendre à une indemnisation. Le sinistre en question doit être signifié par courrier recommandé avec Accusé de Réception dans un délai de 5 jours. Pour rappel, lorsque le préjudice financier suite à un sinistre catastrophe naturelle n’est pas trop grand, l’assureur ne va pas mandater d’expert et se fiera à la déclaration de l’assuré. Bien qu’en général, il n’y ait pas de montant précis pour lequel l’expert n’est pas mandaté. Selon les assureurs, il existe un seul moyen de préjudice de l’ordre de 3 000 euros. Bien entendu, les interventions pour les montants en dessous de ce chiffre peuvent parfois se faire en fonction des circonstances. À noter que pour ce qui est du sinistre en cas de catastrophe naturelle, afin que celui-ci soit déclaré, il y a besoin d’attendre la parution d’un arrêté ministériel.
Le cadre de la contre-expertise
L’expert d’assuré fait son apparition dans le cadre de la contre-expertise. Cette situation se met en place lorsque l’assuré n’est pas d’accord avec le rapport d’expertise. Et de ce fait, il est en droit de refuser l’indemnisation du sinistre. L’assuré peut pour cela envoyer une lettre de contestation de l’expertise effectuée par l’agent mandaté par l’assureur. Pour ce qui est de la contre-expertise, le travail de l’expert engagé aux frais de l’assuré est semblable à celui de l’expert de l’assureur. La différence est que l’expert d’assuré va insister sur les points de désaccord mis en avant par l’assuré. Bien entendu, l’expert d’assuré est neutre, bien qu’il soit question de rédiger un rapport qui soit en accord avec l’indemnisation estimée par l’assuré. L’intervention de l’expert d’assuré va dépendre de la situation et le prix est en moyenne aux alentours de 1 000 euros. Les assurés peuvent bien entendu demander conseil auprès de l’expert d’assuré pour connaitre les droits dont il dispose dans le cadre de la contre-expertise catastrophe naturelle.