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Connu sous diverses appellations comme « jumping », « puenting », ou « benji », le saut à l’élastique est une activité particulièrement appréciée par les amateurs de sensations fortes. L’expérience consiste à réaliser une chute libre depuis une hauteur en étant attaché à une corde élastique. Les effets recherchés occasionnent une montée d’adrénaline, et surtout un sentiment d’accomplissement après avoir surmonté la peur. Cette activité est sans danger lorsque les mesures de sécurité sont bien respectées. Que faut-il savoir avant de se lancer ?
Les équipements nécessaires
Réalisé depuis un endroit en hauteur, comme un pont, ou plus couramment un viaduc, le saut à l’élastique est une activité ludique lorsqu’il est pratiqué en toute sécurité. La corde flexible en très bon état est l’équipement principal à utiliser pour réaliser l’expérience sans le moindre danger. Selon la norme de fabrication d’équipements dédiés à cette activité (Afnor NF S52-502), il faut un fil doté d’une résistance de 2,4 tonnes pour une personne de 50 à 90 kg. La longueur moyenne requise d’un fil est de 30 m pour un saut par le torse.
Au moment de réserver un saut à l’élastique par les pieds, le participant doit s’assurer que l’équipe d’encadrement fournit un baudrier intégral. Côté tenue, la pratique de cette activité ne requiert pas d’habits particuliers. Le choix de ce qu’il faut porter dépendra de la saison, et du confort recherché avec le baudrier. Comme accessoire, iI est judicieux d’opter pour des chaussures de sport pour une bonne tenue de corps. Il faudra penser à d’autres éléments, comme les mousquetons et des attaches pour les utilisateurs de caméras embarquées.
Les conditions et contre-indications liées à la santé
La pesée est obligatoire pour toutes personnes voulant réaliser un saut à l’élastique. Le poids d’un participant définit le type et la longueur de la corde souple adaptés pour assurer sa sécurité. Il existe ce qu’on appelle le saut en « tandem ». Il s’agit d’un saut réalisé à deux qui nécessite de connaître le poids total des personnes. Le personnel d’encadrement aura alors à choisir entre des élastiques minces ou plus gros.
Une personne âgée à partir de 50 ans doit présenter un certificat médical aux responsables encadreurs. Par ailleurs, le saut à l’élastique est déconseillé aux sujets présentant l’un des états de santé suivants :
- Troubles ou insuffisances cardiaques ;
- Épilepsie ;
- Antécédent de maladies pulmonaires ou d’autres organes respiratoires ;
- Lésion récente du tendon d’Achille ;
- Hernie discale ;
- Fragilité (déminéralisation) des articulations et des os ;
- Troubles de la vision ;
- Laxité excessive des muscles ;
Les femmes en période de grossesse, sujettes à un accouchement récent par césarienne ou par voie normale, et les personnes alcooliques ne doivent pas pratiquer le saut à l’élastique.
La limite d’âge et de poids
L’âge minimal accordé par les professionnels accompagnateurs dans un centre de saut à l’élastique est de 13 ans. Cependant, si les parents tiennent à ce que leurs enfants effectuent cette expérience à 6 ans et plus, un entretien avec l’enfant doit être effectué. Des études au cas par cas sont, en effet, effectuées, car l’enfant d’un cascadeur peut pratiquement avoir les capacités des sauts depuis une hauteur importante sans présenter aucun risque traumatique. En somme, la limite d’âge se joue sur une question purement psychologique. Si autorisé, l’enfant peut réaliser un saut depuis un endroit ne requérant pas un poids minimal de 40 kg.
Étant donné que le calibre de la corde élastique est défini en fonction du poids de la personne, elle ne doit aucunement tricher lors de la pesée. Le poids maximal autorisé au saut à l’élastique est de 90 kg, que ce soit pour un homme que pour une femme.