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L’artisanat français n’est plus à présenter. Gage de qualité, le compagnonnage est une discipline inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2010. Véritable reconnaissance de la « transmission des savoirs et des identités par le métier », l’artisanat est donc très prisé, en particulier lorsqu’il s’agit de la restauration de monuments historiques.
Mise en valeur et protection du patrimoine historique et culturel
Notre bonne vieille métropole regorge de trésors culturels et historiques, qui attire chaque année des millions de touristes venu de tout horizon. Outre les bâtiments anciens, comme les manoirs, châteaux et domaines, c’est l’Histoire qui a laissé ses traces, et ce dans l’ensemble du territoire.
Malgré tout, le temps fait son œuvre et ces places fortes en subissent les conséquences. C’est pourquoi, afin d’assurer leur préservation et leur témoignage, des entreprises se sont spécialisées dans la restauration de monuments anciens et culturels et relèvent, chaque jour, des défis de grande envergure.
La préservation sans dénaturer le patrimoine culturel
Le premier défi auquel se retrouvent confronté ces entreprises et associations est l’authenticité. En effet, notre Histoire est marquée par des mouvements artistiques notoires : il est donc primordial de conserver ces courants au cours des différents projets de restauration afin que ces bâtiments anciens puissent traverser le temps sans être dénaturés.
Les artisans spécialistes de la restauration des monuments historiques ont un rôle essentiel dans cette démarche. En effet, ces derniers, grâce au compagnonnage et la formation d’apprenti, acquièrent des techniques à la fois traditionnelles et modernes pour mener à bien leurs différentes tâches et redonner toute sa superbe aux monuments historiques.
Cet héritage du savoir-faire légué par les artisans des siècles passés est nécessaire afin de conserver le prestige de l’architecture française et poussé jusqu’à l’excellence, de la restauration du patrimoine culturel.
La préservation des monument, une pratique pluridisciplinaire
Selon l’envergure des travaux à entreprendre, il est possible que la restauration du bâtiment (on entend par bâtiment châteaux, belles demeures, résidences de luxe, appartements privés, églises et monuments anciens) fasse appel à plusieurs corps de métiers. En effet, le maçon et le charpentier peuvent avoir besoin de ferronniers et de peintres pour redonner ses lettres de noblesses à l’intérieur d’une bâtisse.
Murs, cheminées, fenêtres anciennes, voûtes, parquets, tapisseries, toits, le temps ne laisse rien au hasard et sans l’intervention de ces artisans, notre patrimoine culturel ne serait pas aussi riche qu’il ne l’est à l’heure actuelle.
Les étapes pour procéder à une restauration historiques
Avant toute chose, il est primordial de découvrir et d’identifier tous les éléments anciens, car ils sont l’historique de votre bâtisse, les témoins de ces différentes occupations. Non seulement, ces éléments peuvent vous indiquer quelles périodes votre bien a traversé, mais aussi orienter vos démarches pour donner le style adapté au monument afin qu’il retrace son histoire le plus fidèlement possible.
Ensuite, il faut s’intéresser au style architectural et aux techniques de construction pour pouvoir les réutiliser pour conserver l’authenticité. Plus le monument est ancien, plus son histoire est longue, il faut également choisir quelle partie de l’Histoire vous souhaitez raconter : le Moyen-Âge, la Renaissance, l’époque contemporaine ? Toutes ces époques ont leur spécificité et leur style propre, qu’il faudra respecter, et c’est uniquement après ces trois étapes que le véritable projet de restauration du monument historique commence.